[Ame vide][Avril 1457]

Plume a écrit:: [Quelques jour après sa guérison...]

*Depuis qu'elle était sortie de ce coma, Plume avait vécu beaucoup de choses...énormément...même...
Peut être trop même...en si peu de temps...

Elle était allée à Vienne, y avait réfléchie sur elle même...et sur Phel...
Des heures elle était restée allongée dans le parc...Ne travaillant même pas...personne ne remarquait son regard vide...Son âme se perdait dans les méandres du passé...

Oui, elle réfléchissait beaucoup à lui...Elle ne pouvait pas lui dire se qu'elle ressentait mais elle y pensait constamment...On la poussait à se lancer mais elle savait...elle savait que ce n'était pas le moment...Alors elle ne disait rien et souffrait en silence. Se contentant de lui montrer qu'elle était là depuis près d'un an!

Elle était revenue à Dié. Il lui fallait faire repentance néanmoins...
Elle n'en fit rien...Bien mal lui en fut...

Les forces divines décidèrent de la punir...

Il n'avait pas suffit qu'elle se rende dans le bureau d'Hard quelques jours plus tôt...l'esprit emplis de mauvaises pensées...Pleine de désespoir, de savoir que Phel attendais un enfant qu'il ne désirait pas d'une femme qu'il n'aimait pas...Il ne c'était rien passé, mais le ciel c'était vengé la veille au soir...
Elle avait reçu un baiser...l'auteur l'avait fait "pour rire"...mais...il perturbait son cœur...

Ses sentiments étaient déjà si fragile...et il venait tout compliquer...Pourquoi...
Elle se promenait en ce moment dans le parc...marchant sans but...
Repensant à la soirée qu'elle venait de vivre...il y a peu...

Elle l'avait embrassée...pourquoi...pourquoi l'avait t-elle fait alors qu'elle savait qu'après lui avoir avoué pour ce baiser volé il ne serait pas à même de recevoir le sien...

Il se cachait derrière des excuses pour ne pas l'accepter...
Il se cachait derrière des actes dont elle n'était pas responsable...
Il se cachait derrière des choses sans importance...

Elle l'acceptait comme il était...oui elle acceptait tout!
Son attitude volage, cet enfant conçu dans un moment d'égarement, le fait aussi qu'en la faisant partir de Lyon il l'avait faite souffrir comme jamais...Elle comprenait le fait qu'il se montrait dur pour ne pas que son âme si sensible en prenne un coup...*

[Sur les remparts...]

*Ses pas la guidèrent vers les remparts...ses remparts ou elle avait fait tant de rondes...Elle monta les marches du côté de la ville ou elle savait que personne n'allait...Ce qu'elle voulait c'était un endroit calme paisible...
Il y avait un petit vent...elle tremblait, mais ne le sentait même pas. regardant au loin...

Elle s'assit sur le bord de la muraille...Le vent dans ses cheveux...
Pas de larmes, elle ne pleurerait pas...n'y arrivait tout simplement pas.

Sortant une rose offerte par son homologue un peu plus tôt, elle commença à détacher les pétales...Les laissant aller dans le vent...*

-Allez vous vous êtes libres...Vous ne pouvez être malheureux petits pétales...Comment faire pour l'aimer sans lui faire de la peine...J'aimerais tant lui dire tout se que j'ai en moi...

*Elle se tut un instant, levant ses yeux vers le ciel...Pas de lune...Phel...Elle l'avait sûrement perdu se soir avec ses bêtises...Alors elle dirigea son regard vers les étoiles...qui l'appelaient...Elle décida de se confier à elles...Personne ne pourrait comprendre de toute façon...*

-Il est brun, sauvage...et un peu volage...
Mais, il a un petit quelque chose...
Sans y prendre garde
Il a guider mes pas sur les siens...
Et quand vers moi il regarde
Je sens mon cœur qui s'emballe...
Je n'ai jamais su lui dire
Comme je l'aime et l'admire
Il est le gardien de mon cœur,
Ne pense qu'à mon bonheur.
Même si parfois il veut que je l'oublie
Mais il sera toujours l'homme de ma vie
Je ne peux oublier l'amour que je lui ai donné
Depuis que je suis arrivée..
Il espère que quelqu'un d'autre viendra prendre mon cœur
Mais rien ne l'élimine
Rien ne pourra remplacer sa douceur.

*Elle ferma les yeux, là assise sur les remparts...Se remémorant ses débuts en Dauphiné...N'avait t-elle donc pas assez souffert, elle aussi! Si il voulait la rendre comme lui, il s'en sortait très bien. Plus un sourire ne viendrait sur ses lèvres...Son regard resterait vide...
Mais un doute l'assaillit...arriverait t-elle a vivre...Elle jeta un regard à ses pieds qui se balançaient dans le vide...

Vide...comme son regard....comme son corps...comme son esprit...

Elle posa ses doigts sur ses lèvres...un baiser même non voulu par l'homme qu'elle aimait...Mourir avant qu'il ne s'estompe...Retirant son collier, elle le jeta loin en bas des remparts...

Peut importe se qui se passerait maintenant!

A peine l'avait t-elle jeté que sa main se porta à son cœur. Elle pâlit...se tuer pour lui? Elle chercha à nouveau la lune dans le ciel...Les étoiles devaient se sentir seules sans la lune...
Elle aussi deviendrait une étoile...
Alors que sa robe se souillait de sang, sans qu'elle ne fasse un geste, elle ne pensa qu'à ses yeux...les yeux de Phel...Jamais elle ne les verrais retrouver leur lumière...
Elle aurait échouée...son seul espoir...son seul but...venait de s'envoler en fumée...Une boule se forma dans sa gorge mais les larmes ne voulaient couler...
Elle replia ses bras sur elle...

Tout était fini...oui fini...

Elle n'avait pas le droit à l'amour...
Était condamnée à vivre ainsi...
Depuis UN AN qu'elle était toujours là, qu'elle essayait en tout les cas! En tout ce temps, il n'avait toujours pas réalisé! Il la prenait toujours pour une enfant!

Sa vie n'avait plus aucun sens...
Elle allait là ou il la conduisait...
Phel avait choisit son destin...
La mort...

Devait t-elle finir de se vider de son sang ici...pour qu'il comprenne jusqu'à qu'elle point se fermer à l'amour pouvait blesser ceux qui l'entourait...

Elle sentit la tête lui tournait légèrement...*

-Ptit...Phel...

*Elle ferma les yeux, pour voir son visage...visage qui hantait ses nuits...L'amour l'aurait finalement achevée...*

--Azurus a écrit:

Il était installé par terre au pied des remparts, lorsqu'il reçut un truc sur le crâne.
Didiou! Qui m'balance des choses d'su!
Levant la tête il n'aperçut rien f'sait bien trop nuit pour qu'voit l'moindre truc...
Il regarda l'objet de ses râleries.
-Hummmmm ce collier...l'avait bien vu quekpar.
Regardant Celebrindal, il se souvint la blondinette.
La damoiselle de Fairdowns, il avait compris en lui retirant et en la voyant mal...Nápoldë, oui c'était son vrai nom!
Il se leva. Elle devait être en piteux état si c'était elle.
Celenbrindal! Nous devons aller rapporter à notre maitresse son fardeau si ce n'est pas trop tard...
Le cheval hennit et Beren Amandil l'enfourcha galopant vers les escaliers qui le mènerait en haut des remparts.
Alors qu'il arrivait aux remparts, et montait les escaliers, un pigeon se posa non loin...
L'attrapant il parcouru la lettre des yeux.

ka_de_brugeliete a écrit:

Citation :: A ma très chère filleule, Plumedange de Fairdown, Lieutenant de la prévôté.
Plume, de part nos nombreux contacts récents, et de par nos courriers récurrents, de plus de par nos confidences et mes contacts avec Phelim, tout me laisse à croire que ton état est au plus mal.
J'eus également une information quelques peu pas claires, de part mon ancienne collègue Lady Antlia, pour laquelle tu serais tombée inconsciente et qu'elle aie dû te réanimer.
Ton état actuelle, ma chère filleule, m'inquiète au plus haut point! En tant que parrain, j'ai fait préparé une chambre pour ton accueil en mon domaine de Saint-Véran, près de Briançon. Je te somme, et non je t'invite car il est de mon devoir de veiller sur ton bien-être, de venir en la commune de Briançon afin de venir te reposer! Les vertus bienfaisantes des montagnes et de ses trésors ne pourra que t'en être bénéfique!
Pour ma part, j'ai contacté une des mes grandes amies, la Seigneur des Lances Pénéloppe t'accompagnera sur la route de Dié à Embrun, passant par la route d'Asprez et Gap.
Nous nous donnerons rendez-vous en l'église d'Embrun. Après la messe. Je t'y attends impatiemment ma filleule! Il en va de ton bien-être.
Cordialement et affectueusement.
Ton parrain, Ka dict de Brugeliete, Bailli en Lyonnais-Dauphiné, Seigneur de Saint-Véran.

Il avisa celle qu'il devait servir, sans qu'elle le sache, assise sur la muraille...la robe en sang et d'un pâleur à faire peur...S'avançant, il la prit délicatement dans ses bras.
Ma Dame votre serviteur est auprès de vous, n'ayez crainte, je ne laisserais votre cœur s'emplir de douloir.
Je vais vous mener par monts et vaux chez celui qui vous fait mander.

Penelopedefrance a écrit:: Pénélope avait passé la plupart de sa journée avec Lolotte, une tournée, puis deux, et la suite ne sera pas racontée là, elle n'aurait aucun intérêt à part celui de faire parler les mauvaises langues de leur penchant pour la clairette.

Quand la nuit tomba et qu'elle retrouva son mari à la porte de leur maison , le hoquet s'était emparé d'elle.....Féa lui suggéra d'avaler une décoction de plantes pour faire passer tout ça, mais Pénélope étant allergique aux herbes préféra aller marcher afin de retrouver une respiration plus normale.

Ses pas la conduisirent vers les remparts de Dié, la nuit était claire et calme, quelques ombres au loin, des silhouettes qui comme elle prenaient sans doute l'air pour chasser leur ivresse.

Se tenant à la pierre pour ne pas trébucher, elle plissa les yeux pour y voir plus clair et se trouva nez à nez avec un homme portant le corps tremblant de Plume bredouillant des paroles presque inaudibles et entrecoupées de sanglots.

Plumette ???

Sa main se posa sur celle de son amie, l'odeur du sang qui collait au tissu lui souleva le coeur, pourtant le sang des Bretons ne lui avait jamais fait cet effet, mais là....

Messire, je ne sais qui vous êtes mais hâtez-vous de la transporter au chaud, une fois qu'elle sera soignée je l'emmènerai avec moi à Embrun dès demain.

Pénélope posa sa cape sur le corps de Plume et reprit sa main dans la sienne en fixant le jeune homme

Je suis Pénélope et nous n'avons pas plus de temps pour les présentations................grouillez-vous !

--Azurus a écrit:: Alors qu'il se dirigeait de nouveau vers les marches, transportant le corps pas bien lourd de la blondinette dans ses bras, il tomba face à face avec une autre dame à la chevelure d'or.
Plumette ???
Nul doute que la dame connaissait Plume, au surnom dont elle l'affublait.
Messire, je ne sais qui vous êtes mais hâtez-vous de la transporter au chaud, une fois qu'elle sera soignée je l'emmènerai avec moi à Embrun dès demain.
Je suis Azurus, au service de celle que vous appelez Plumette. Je ne la quitterais pas. Vous devrez faire chemin avec ma personne.
Je suis Pénélope et nous n'avons pas plus de temps pour les présentations................grouillez-vous !
Il haussa un sourcil en l'entendant lui donner un ordre, mais s'inclina autant qu'il le pouvait avec la Dame de Fairdowns dans ses bras. Avant de s'éloigner vers le bureau de police devant lequel il avait stationné plusieurs jours avant. Il ne savait si la dénommée Pénélope le suivait, mais elle le trouverait bien si elle en éprouvait le besoin.

***

Il la posa là ou il put, prenant le soin de la mettre sur le ventre, afin de ménager son dos. Jamais elle n'avait été jusqu'à se stade.
Posant sa main sur les blessures, il murmura quelques mots.
Amras elendil arafinwë calafalas mablung celebrindal
Le sang ne coulerait plus pour le moment du moins, mais son âme serait blessées à tout jamais. Il serait dur pour elle d'avancer, mais ils ne la laisseraient pas trépasser! Les estres humains étaient si destructeurs parfois. Lui relevant doucement la tête, il glissa le médaillon autour de son cou, déposant un léger baiser sur son front.
Ne laissez pas votre douloir vous mener sur le chemin de la mort.
Il s'affaira ensuite à réunir des affaires et des provisions pour le voyage, ce bureau était une vraie maison, la blondinette y passait tellement de temps qu'il y avait tout ce dont on pouvait avoir besoin.
Quelques pains, des pommes, et quelques vêtements...
Puis, il se dirigea à la porte, guettant le départ...

***

La nuit tombait, il sortit sceller les chevaux, Celebrindal et Etincelle furent prêt rapidement.
Il attacha solidement la cage contenant les deux colombes de la damoiselle, au cheval de celle-ci, et entra a nouveau dans le poste.
Prenant une couverture, il l'entoura chaudement dedans, la prit dans ses bras à nouveau, et monta comme il put en selle. Il partit alors au petit trot vers la sortie de la ville qui menait vers Embrun, cherchant du regard la dame du matin. Sentant la petite tête blonde contre lui, il la regarda on aurait pu la croire morte tellement elle était blanche.
Jetant un dernier regard vers cette ville, il en sortit avança doucement sur le chemin, prenant de l'avance, il devait avancer doucement.
Il ne pouvait se permettre d'aller au galop ainsi, sinon Plume ne tiendrais pas jusqu'à Saint Veran.

Plume a écrit:: *Plume ne savait pas qu'elle quitterait Dié ce soir là...Pas la lettre, un regard vide, totalement inconsciente de se qui se déroulait autour d'elle.

Elle laisserait le destin la porter là ou il voulait l'emmener...
Quitte à se faire détester si il le fallait, elle ne laisserait plus personne la blesser.
Elle ne voulait plus vivre ainsi, Plume savait qu'elle donnait toujours l'impression d'être inconsciente, pleine de vie et de joie...mais elle plongeait continuellement...Qu'elle pouvait être la raison hormis une profonde peine intérieure qui ressortait dès les premiers orages...

Qui pourrait la comprendre? Qui...pourrait comprendre qu'elle n'aimait pas se livrer, sa carapace essayant de la protéger...Que bien souvent ses mots dépassaient ses paroles...et que si elle préférait se taire, c'était pour ne pas blesser...Pour ne pas blesser profondément ceux qu'elle aimait...

Comment pouvait t-elle même dire tout cela...à quelqu'un...*

[Embrun]

Ka_de_brugeliete a écrit:: Le Seigneur de Saint-Véran arriva comme prévu en fin de matinée à Embrun.

Après en avoir passé les portes, il traversa la ville pour s'en rendre sur la place centrale. L'église de part son clocher en était de loin visible.

Il se rendit alors sur le parvis de la maison du Très haut, là où il eut donné rendez-vous de par ses missives à son amie Pénéloppe et à sa filleule Plumedange qu'il se devait d'emmener à Briançon afin que cette dernière fasse retraite afin de reprendre des forces.

Il pénétra donc dans l'enceinte, sachant que le temps ne lui manquerait pas. Il s'agenouilla, salua le Très-Haut, et murmura quelques prières. Il n'en avait que trop rarement l'occasion en ses montagnes dépourvue d'homme de foi suffisamment courageux pour affronter les sommets.

Malboro, son fidèle étalon, était attaché sur le parvis de l'église aux côtés de Elehem, la jument qu'il avait emmené pour sa filleule. Cette dernière le reconnaîtrait facilement et saurait où trouver Ka.

--Azurus a écrit:: Ils avaient chevauchés toute la nuit. Celebrindal menant Etincelle qui avançait sans rechigner au petit trot.
Azurus lançait souvent des regards à la ptite blondinette, au creux de ses bras bien enroulée dans la couverture, mais elle ne bougea pas de tout le trajet...
Il se demanda un moment comment réagirait l'homme qui la faisait mander en voyant celle qu'il appelait sa filleule...si pâle.
La dame aux macarons avait finis par les rejoindre sur le chemin, et ils se dirigeaient maintenant vers le lieu de rendez-vous trouvé dans la lettre.
Voyant deux chevaux à l'entrée de l'église, il en déduisit que l'homme était là.
Il resta en selle, et attendit.

Ka_de_brugeliete a écrit:: Le Seigneur eût fini de se recueillir et sortit de l'église. Il y aperçut alors un homme étrange inconnu, mais qui semblaient patienter. Il regarda alors plus attentivement et aperçut qu'il tenait une couverture où une chevelure blonde dépassait. Il s'approcha doucement de l'homme et lui demanda un peu paniqué,

Est-ce Plume ? Seigneur mais qu'a t-elle! partons d'urgence à Briançon !

--Azurus a écrit:

Citation :: Est-ce Plume ? Seigneur mais qu'a t-elle! partons d'urgence à Briançon !

Azurus acquiesça doucement à la question. Oui le corps qu'il transportait portait bien le nom de Plume et en avait aussi le poids...
Je vous expliquerais ce que je sais en chemin si vous le voulez bien. Oui partons. Le temps nous presse, et il me faut la soigner.
Il talonna son cheval et suivit le parrain vers la ville de Briançon.

[Briançon]

--Azurus a écrit:: Ils avaient chevauchés toute la nuit, la fatigue se faisait sentir. La fin du trajet avait été plus que difficile...Trouver les endroits les plus plats dans une montagne n'était pas des plus facile.
Le Sire qui faisait chemin avec eux, c'était apparemment dirigé par ici, et descendant doucement de cheval, Plume dans ses bras, il regarda la taverne. Elle avait l'air plutôt bien.
Attrapant une sacoche, qu'il glissa sous le bras, il se dirigea vers l'entrée de la taverne.
Poussant la porte de l'épaule il entra et manda une chambre.
Ola! Il me faudrait rapidement une chambre. Si vous pouviez me conduire à une vide prestement, je vous serais reconnaissant.
Quelques boucles blondes dépassaient de la couverture, qu'il portait dans ses bras, il regarda un instant le visage serein de la jeune fille, attendant qu'on lui donne les clefs, ou qu'on le conduise au moins a une chambre.

Penelopedefrance a écrit:: Le voyage se passa sans encombre pour le petit convoi. Tout du moins, aucun maraud ne prit le risque de tenter de les dépouiller. Même le ciel s'était montré clément ne déversant sur eux qu'une légère brise.
Le lever du soleil, la fraîcheur du petit matin, la rosée s'écoulant des branches, la neige presque disparatre caressant l'horizon. Point de bruits, juste le chant du coq quand ils arrivèrent à Briançon.
Pénélope étreignait sa jument qui galopait à perdre haleine. quelques timides rayons de soleil réchauffaient la frileuse matinée embrumée.
La journée s'annonçait belle, on pouvait presque sentir les prémices du printemps dans l'air et elle comptait bien en profiter grandement.

C'est sur cette dernière pensée qu'ils franchirent le poste de douane de la ville.
Le groupe se sépara ici, Hard rejoint sa maison, Fea avait à faire en ville et Pénélope mit pied à terre pour arpenter les ruelles, passant par les différents quartiers, puis sur la place du marché grouillant de monde et d'odeurs diverses. Quelques garnements arrivaient en courant dans sa direction quémandant une piécette, piécette accordée avec un sourire en prime.

Presque instinctivement ses pas la conduisirent vers le "Refuge des montagnards" où elle s'installa en espérant qu'Eli pointe rapidement le bout de son nez !

Elisabeth1964 a écrit:: Eli était affairée à faire un brin de ménage,elle sursauta lorsqu'elle entendit derrière elle les paroles d'un Sieur réclamant une chambre,elle se retourna et vit qu'il portait une personne dans ses bras,Eli s'approcha de lui et reconnut de suite les boucles blondes.

Bien le bonjour Sieur et bienvenue à Briançon une chambre pour Plume mais de suite je vous y conduis,la pauvre elle m'a l'air vraiment épuisée je lui préparerai une bonne tisane et lui confectionnerait un bon gâteau aux pommes lorsqu'elle sera réveillée je vais en prendre le plus grand soin vous pouvez en être certain Sieur.

Eli caressa les cheveux de son amie Plume posa sa main sur son front et la trouva quelque peu fiévreuse la fatigue sans doute elle se faisait fort de la remettre sur pied et le bon air de la montagne l'y aiderait.

Veuillez me suivre je vous en prie je viens justement de rafraichir toutes les chambres et pour mon amie celle qui a la plus belle vue s'impose bien entendu.

Eli monta l'escalier suivi du Sieur elle prit une clé dans la poche de son tablier l'inséra dans la serrure et ouvrit la porte,elle alla fermer le volet ainsi que la fenêtre.

Voilà ici elle se reposera pour le mieux vous pouvez l'allonger et ne vous inquiétez pas je viendrai la visiter très souvent afin qu'elle reçoive tous les soins dont elle a besoin.

Eli entendit une personne entrer dans le refuge.

Veuillez m'excuser le travail m'appelle mais je vous en prie allongez là qu'elle prenne du repos ensuite venez me voir je vous rassasierai en boisson et en victuailles.

Eli descendit et quelle joie pour son regard devant elle se tenait sa nénette de elle la marraine de Mya Péné en personne,elle se frotta les yeux pour voir si elle ne rêvait pas.

Oh toi ici quelle joie ma belle il me semble que cela fait un siècle que l'on s'est vu,que je suis heureuse...

Eli s'approcha d'elle se blottit dans ses bras et la bisouilla à l'étouffer puis elle l'observa.

Le mariage te sied à merveille ma belle tu es resplendissante mais dis-moi comment vas-tu?

--Azurus a écrit:

Citation :: Bien le bonjour Sieur et bienvenue à Briançon une chambre pour Plume mais de suite je vous y conduis,la pauvre elle m'a l'air vraiment épuisée je lui préparerai une bonne tisane et lui confectionnerait un bon gâteau aux pommes lorsqu'elle sera réveillée je vais en prendre le plus grand soin vous pouvez en être certain Sieur.

Merci, en effet, elle a besoin de repos.
Aux paroles que la tavernière prononça, il comprit qu'elle aussi connaissait bien Plume, tisane et pomme, oui voilà qui était parfait.
Je ne doute pas que je la laisserais ici entre de bonnes mains.

Citation :: Veuillez me suivre je vous en prie je viens justement de rafraichir toutes les chambres et pour mon amie celle qui a la plus belle vue s'impose bien entendu.

Intimement convaincu qu'il était entré dans la meilleure taverne pour la petite damoiselle qu'il transportait, il la suivit d'un pas léger.

Citation :: Voilà ici elle se reposera pour le mieux vous pouvez l'allonger et ne vous inquiétez pas je viendrai la visiter très souvent afin qu'elle reçoive tous les soins dont elle a besoin.

La détaillant un instant, tandis qu'elle fermait, volets et fenêtre, il ouvrit légèrement les yeux en entendant ses paroles. Intrigué par cette âme si noble qu'il avait en face de lui.
Les seuls soins dont elle aura besoin lui seront apportés je n'en doute pas. Il lui faut seulement du repos...et de l'attention.

Citation :: Veuillez m'excuser le travail m'appelle mais je vous en prie allongez là qu'elle prenne du repos ensuite venez me voir je vous rassasierai en boisson et en victuailles.

Il alla déposer Plume sur le lit puis reporta son attention sur la dame.
Je vous en prie allez donc, nous nous retrouverons en bas alors.
Une fois Elisabeth sortit, il alla ouvrir volets et fenêtres, l'air était doux, et la vue comme promis un peu plus tôt magnifique.
Il la regarda...elle était si pâle...bien dans la couverture, cet air de la montagne ne lui ferait pas de mal.
Il déposa un baiser sur son front.
Au revoir, peut être un jour...tu retrouveras qui tu es...
Il descendit alors, voyant la dame aux macarons et la tavernière en grande conversation.
Il s'inclina.
Il me faut vous laissez.
Se tournant vers Elisabeth.
Je la laisse à vos bons soins...je ne doute pas que vous la remettrez rapidement sur pied.
Sortant une bourse de sa sacoche, il la déposa sur la table proche.
Voilà qui devrait couvrir les frais de son séjour.
Jetant un regard vers les étages...il devrait veiller sur elle de loin...il avait mit trop longtemps à la retrouver, et si elle ne devait pas le voir, lui en l'occurrence gardait un œil sur elle.
Elle a quelques animaux auxquels elle tient qui sont stationnés devant votre auberge...J'espère qu'ils ne vous dérangeront pas...Une jument et deux colombes. Quant à moi, il est grand que je reprenne la route.
Prenant congé des deux dames il sortit, attacha Etincelle devant l'auberge et s'en fut comme il était venu, une lueur inquiète dans le regard...comment la retrouverait t-elle dans quelques jours...Il ne savait mais il espérait qu'elle aurait repris des couleurs...
Allons y Celebrindal...
Il partit au triple galop vers la forêt.

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